Fouler de mes pieds nus, ta peau de serpent vieux.
Le vent dans tes cheveux de branches endormies
Bruissait uni au chant des chouettes noctambules
Je voulais en silence y guetter l’infini
Dans les cercles de brumes, rattachées de fibules."
Oui Sylvie,
Fouler d'un pied nu hésitant, les feuilles, les mousses, l'humus
Juste avant cet instant ténu du réveil des oiseaux ,
Tu sais, à la fin de la nuit mais juste avant l'aube,
Sentir les parfums qui nous enrobent,
Ecouter le vol soyeux de la chouette et avec un peu de chance son hululement d'accueil,
Et revenir les pieds baignés de rosée lunaire au chant des oiseaux qui s'égosillent,
Et fêtent l'arrivée du soleil,
C'est faire un voyage à la rencontre des Etoiles qui nous habitent et qui attendent notre visite !!!
Et comme cet "Homme aux semelles de Vent"
Se nourrir de Mère Terre !
bien ancrée dans la Terre mais les cheveux au vent,
capteurs de votre fantaisie !